NFB Collection
L'accompagnateur
20081 h 10 min 9 secFilm: Documentary
Direction: Tim Wilson
Production: Annette ClarkeKent Martin
Script: Tim Wilson
On a surnommé Stephen Jenkinson l'Ange de la mort. Qu'il soit au chevet d'une mourante ou qu'il s'adresse à des cliniciens dont le métier est de faire échec à la mort aussi longtemps que possible, Jenkinson livre un message que la plupart des gens ne veulent pas entendre : on ne doit pas nier ou fuir la mort, mais plutôt «s'en faire une amie». Nous sommes à l'époque où la génération la plus nombreuse de l'histoire - les enfants du baby-boom - commence à sentir l'approche de la vieillesse et de la mort.
Tim Wilson, le réalisateur de Griefwalker, dresse un portrait saisissant de son vieil ami Jenkinson, et de son travail auprès des mourants.
La trame du film repose sur l'acharnement du cinéaste à nier sa propre mort, même après avoir failli perdre la vie suite à une maladie subite, et alors qu'il doit affronter la mort imminente d'un de ses proches.
Jenkinson - un théologien, formé à Harvard, qui a pris du recul à l'égard des religions occidentales - affirme qu'une «faille existe à l'intérieur de la plupart d'entre nous, et qu'on pourrait la situer à proximité de l'âme».
Il soutient que la mort nous permet de mieux vivre, que nous devons payer un tribut au deuil, que nous devons l'assumer pour être en mesure de vivre pleinement nos vies.
Le film nous convie à côtoyer des personnes confrontées à la mort, qu'il s'agisse d'une femme qui, grâce à sa foi, est persuadée qu'elle «va vers la Lumière», ou de parents que Jenkinson arrive à persuader de ramener leur bébé à la maison, et d'accepter de le laisser mourir. Nous suivons Jenkinson, version moderne de Grey Owl, alors qu'il pagaie, installé dans son canot en bouleau d'écorce, fabriqué de ses propres mains. Nous le suivons lorsqu'il s'adresse, tel un prophète, à des cliniciens en conférence, soutenant que certaines cultures, à l'opposé de la nôtre, ne craignent pas la mort. Nier la mort nous empêcherait de lui donner la place qui lui revient.
Juxtaposant de magnifiques images qui illustrent le caractère transitoire de la nature à quelques scènes douloureuses mais sobres de personnes qui se meurent, Griefwalker tisse un portrait éclairant d'un homme remarquable. Ce film nous laisse avec l'impression de mieux comprendre en quoi la mort est un «bien précieux».
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- Health and Medicine > Coping with Illness and DyingPortraits
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- Psychology and Psychiatry > Life and Death
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- Ethics and Religious Culture > Religious Diversity/Heritage
Credits
- writing
- Tim Wilson
- direction
- Tim Wilson
- production
- Annette Clarke
- editing
- Hannele Halm
- camera
- Tim Wilson
- location sound
- Alex Salter
- Ao Loo
- Kate Kechnie
- Tim Wilson
- production supervision
- Patsy Coughran
- original music
- Nance Ackerman
- Jamie Alexander Alcorn
- musician
- Jamie Alexander Alcorn
- Jamie Gatti
- Hillary Brown
- Nance Ackerman
- Peter Brown
- Sean Kemp
- extra music
- Leo Zhang
- consultant
- Barry Stevens
- Christopher Lowry
- Manfred Becker
- editing assistant
- Ariel Nasr
- Trevor Schellinck
- online editing
- Yannick Carrier
- sound mixer
- Jean Paul Vialard
- transcripts
- Candice Desormeaux
- titles
- Sam Decoste
- marketing
- Amy Stewart Gallant
- Candice Desormeaux
- Philip Moscovitch
- production coordinator
- Stephanie Coolen
- Vanessa Larsen
- administration
- John William Lutz
- executive producer
- Kent Martin